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  • les vestiges du château de Joyeuse-Garde (XII-XIIIème siècle). Suite à la restitution du Léon par Geoffroy II aux fils de Guyomarch IV, Henri Ier de Léon, le cadet, époux de Marguerite de Rohan, reçoit Landerneau et ses deux forteresses. Il semble que ce soit Henri Ier de Léon, qui ait fait construire le château de Joyeuse-Garde à la fin du XIIème siècle ou au début du XIIIème siècle. Le château est de forme rectangulaire, flanqué de cinq tours. La place forte est alors encore appelée "château de la forêt". Voici une description de M. de Fréminville (Guide, pp 195, 196) :"En suivant les bords de l'Elorn, et les remontant un peu au-dessus de l'anse de Kerhuon, on arrive aux ruines de ce château de la Joyeuse-Garde, si célèbre dans les chroniques de la Table ronde et même dans les légendes des saints bretons. Quelques pans de murailles, des fondements à fleur de terre, le pied des tours et la circonvallation des fossés, enfin l'arcade ogive du portail sont tout ce qui reste aujourd'hui. Ces débris suffisent pour en faire reconnaître le plan entier, qui était un carré long, flanqué de cinq tours, dont une à chaque angle et la cinquième au milieu d'un des côtés du carré. Mais, si depuis le XIème siècle, le château de la Joyeuse-Garde n'a pas changé de place, il a certainement bien changé de forme, car rien dans tous les vestiges qui nous en restent, n'annonce des constructions antérieures au XIIème siècle. Il aura sans doute été rebâti à cette époque, ou du moins presque entièrement restauré. Au milieu de ses ruines, on trouve un souterrain voûté en pierres, mais dont l'ouverture est actuellement presque entièrement bouchée". Dans ses Antiquités du Finistère (page 269 et suivantes), le même auteur s'explique mieux au sujet de ce souterrain : "On se tromperait beaucoup si l'on croyait que les débris actuels de ce château sont les restes de l'édifice qui existait du temps de Lancelot et de saint Ténénan - Tout ce que nous en voyons indique une réédification qui ne peur remonter au XIIème siècle, à l'exception pourtant d'un souterrain dont l'entrée est du côté oriental du château, et qui très probablement est du temps de sa fondation primitive. Il est voûté dans toute sa longueur, à plein cintre et sans piliers. Il a environ cinquante toises d'étendue, et est éclairé par trois soupiraux fort larges que l'on voit du côté droit, et qui sont aujourd'hui extérieurement bouchés". En juin-juillet 1341, le château est assiégé par le comte de Jean de Montfort. Suite au ralliement d'Hervé de Léon à Charles de Blois, des troupes anglaises débarquées à Brest et aux ordres de Gautier de Mauny, prennent la forteresse et massacrent la garnison avant de s'y installer. Le château est repris ensuite par Gérard de Malain, un des officiers de Charles de Blois. En septembre 1342, 260 navires anglais débarquent le corps expéditionnaire du duc de Northampton, chef de l'armée du roi Edouard d'Angleterre. Trois navires anglais remontent l'Elorn et s'approchent du château de La Forest, abandonné par sa garnison. En 1363, le château de Joyeuse-Garde entre dans la Maison de Rohan, suite au décès d'Hervé VIII de Léon. L'héritière du domaine est alors Jeanne (sa soeur), épouse du vicomte Jean Ier de Rohan. En 1373, Du Guesclin place une garnison française à Joyeuse-Garde. Vers 1375, les troupes du duc de Bretagne Jean IV, aidées par les Anglais, reprennent le château de Joyeuse-Garde. Les biens de la famille Rohan sont confisqués en 1470 par le duc de Bretagne. Certaines sources affirment que Joyeuse-Garde est en ruine dès le XVème siècle. En 1490, le château de Joyeuse-Garde est démantelé sur ordre du roi Charles VIII. Un aveu rendu par René Ier de Rohan-Gié, le 13 octobre 1549, mentionne le "château ruiné de Joyeuse-Garde". Un aveu rendu par le duc Louis Ier de Rohan Chabot au roi Louis XIV en 1695 stipule que "les chasteaux et forteresses de La Roche-Morice et Joyeuse-Garde estoient à demi-ruinées....

    Porte d'entrée de Joyeuse-Garde

     Les Troupes française de Duguesclin sont exterminer par les bretons révoltés en 1373, la place est sans doute démantelée en 1490

    http://data0.eklablog.com/ammon/mod_article49040364_5035373b9334e.jpg http://data0.eklablog.com/ammon/mod_article49040364_5035374003202.jpg


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    Situé au bord de l'Elorn, la commune est en grande partie boisée. La légende veut que vers 513, sous le règne d'Hoël, sire Walter Calenius archevêque d'Oxford, fait un voyage en Armorique dont il apporte un récit en vers libres dans la langue du pays contenant les légendes et les traditions.

    Il narre les Aventures d'Arthur le Conquerant qui délivre le château de Douloureuse-Garde qui devient le château de Jouyeuse-Garde, bien sur les autres héros du cycle d'Arthur y sont associés.

    Joyeuse-Garde est au moyen-âge l'une  des principales forteresse de la viconte du Léon Jean de Montfort s'en empare en 1341, mais Charles de Blois s'en empare l'année suivante.

    Gautier de Mauny la recouvre  pour la comtesse de Montfort, à la suite d'un assaut sanglant. 

    Infos : Info-Bretagne 


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